Réussissez l’UE1 DSCG : Fiscalité de la cession de parts

Le DSCG exige une maîtrise approfondie des concepts juridiques et fiscaux, notamment en matière de transmission d'entreprise. Comprendre la fiscalité applicable lors de la cession de parts sociales à titre onéreux est essentiel pour anticiper les impacts financiers et optimiser la transmission d’un patrimoine professionnel.

Les principes fiscaux de la cession de parts sociales ⚖️

Lorsqu’un particulier cède des parts sociales d’une société, la plus-value réalisée est soumise à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Cette plus-value correspond à la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition des parts.

Depuis la réforme fiscale, deux régimes d’imposition coexistent :

  • Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, comprenant 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
  • L’option pour le barème progressif, permettant d’appliquer les abattements pour durée de détention sous certaines conditions.

Les abattements pour durée de détention ⏳

Les cédants peuvent bénéficier d’abattements fiscaux en fonction de la durée de détention des parts :

  • Abattement de droit commun : 50 % après 2 ans, 65 % après 8 ans.
  • Abattement renforcé : 50 % dès 1 an, 65 % après 4 ans, 85 % après 8 ans, applicable sous conditions (PME créée depuis moins de 10 ans, activité principale, etc.).

Ces abattements ne s’appliquent que si le cédant opte pour l’imposition au barème progressif.

Les exonérations possibles 🚀

Dans certains cas, la cession de parts sociales peut être exonérée d’impôt :

  • Exonération pour départ à la retraite : si le cédant cesse toute fonction dans la société et fait valoir ses droits à la retraite dans les 2 ans suivant la cession.
  • Exonération pour cession en faveur d’un repreneur : sous conditions de seuils de chiffre d’affaires et de détention.
  • Exonération pour petites entreprises : si le chiffre d’affaires est inférieur à 250 000 € pour les prestations de services ou 500 000 € pour les activités commerciales.

Les obligations déclaratives 📑

Le cédant doit déclarer la plus-value réalisée dans sa déclaration de revenus. En cas d’option pour le barème progressif, il doit également justifier des conditions d’abattement. Une attention particulière doit être portée aux obligations fiscales pour éviter tout redressement.

Conclusion 🎯

Maîtriser la fiscalité de la transmission d’entreprise est essentiel pour optimiser la cession de parts sociales et minimiser la charge fiscale. Cette connaissance est non seulement précieuse pour réussir le DSCG, mais aussi pour conseiller efficacement les chefs d’entreprise dans leur stratégie patrimoniale.

FAQ ❓

Quels sont les régimes fiscaux applicables à la cession de parts sociales ?

Le cédant peut être imposé au prélèvement forfaitaire unique (30 %) ou opter pour le barème progressif avec des abattements pour durée de détention.

Comment bénéficier d’une exonération d’impôt sur la plus-value ?

Des exonérations existent pour départ à la retraite, cession à un repreneur ou pour les petites entreprises sous certaines conditions.

Quels sont les risques en cas de mauvaise déclaration fiscale ?

Une déclaration erronée peut entraîner un redressement fiscal avec des pénalités et des intérêts de retard.

Où trouver des ressources pour approfondir cette notion ?

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